Une étude publiée le 9 novembre sur l’un des sites Internet de la chaîne américaine CNN
fait une nouvelle fois de l’aéroport de Roissy - Charles De Gaulle, le plus détesté au monde.
Saleté, accueil déplorable, aberrations architecturales, rien n’échappe à la critique.
Les lecteurs de 20minutes nous ont livrés, par e-mail et dans les commentaires, leurs plus belles mésaventures.

«Mes enfants se sont fait écrasés dans les portes automatiques»

«En arrivant au terminal 1, mes enfants se sont fait écrasés et coincés dans les portes automatiques,
je parle des portes qui s'ouvrent et se ferment automatiquement lorsque l’on sort de l'avion et que l’on entre dans l'aéroport.
Je l'ai signalé gentiment à un employé et la réponse a été désagréable.
Au lieu d'être polie, intelligente et appropriée et d’un simple "merci de le signaler,
désolé pour le dérangement, bonne journée".» Oresme

«Une course digne de Fort Boyard pour retrouver mon chemin»

«Arrivé en salle d'embarquement, nous nous apercevons qu'il nous manque un objet important,
lequel était resté dans un des restaurants. Commence alors une course digne de Fort Boyard, pour récupérer l'objet.
D'abord retrouver le chemin. Le problème est que tout est en sens unique.
Quand j'ai voulu repasser par la même passerelle descendante, on m'a bloqué à la sortie malgré mes explications.
J'ai dû revenir sur mes pas, chercher une autre route pour repasser trois minutes plus tard
au pied de cette fichue passerelle, avec les mêmes employés devant. J'ai finalement retrouvé le restaurant,
et à ma grande surprise, malgré qu'ils venaient de fermer, ils sont allés chercher l'objet, et m'ont ouvert la grille (…)
Au retour, ils avaient fermé la passerelle, j'ai donc dû chercher une autre route!»

«Impossible de m’assoupir sur les sièges»

«J'ai passé 3 heures à Roissy samedi dernier et un exemple m'a marqué:
les sièges sont très courts au niveau du dossier, donc impossible de s'assoupir, nulle part.
Le designer qui a conçu ces sièges n’a vraiment pas pensé aux gens fatigués, en transit,
en décalage horaire ou qui ont dormi 3 heures la nuit précédente (…)»

«Je suis restée dans le froid pendant 5 heures»

« Je suis arrivée vers 8 h du matin, fin février, en provenance de Montréal.
J'ai trouvé l'aéroport de Roissy froid, non chauffé. J'y suis restée jusqu'à 13 heures,
heure du départ de mon train et j'ai donc eu froid pendant 5 heures. J'arrivais de Montréal
où l'aéroport est bien fermé et très chauffé, où le personnel est prévenant et distingué dans ses formulations
lors du passage des divers guichets. Quelle froideur à Paris: des kilomètres de béton triste et froid.» Anne-Marie

«J’ai dû passer un nouveau contrôle de sécurité en changeant de terminal»

«Pour ma part, ma maigre expérience de Roissy est une escale pour aller en Allemagne.
Le gros point négatif pour moi a été l'obligation de passer à nouveau au contrôle sécurité en changeant de terminal,
c'est aberrant, j'ai jamais vu cela nulle part!»

«J’ai attendu une heure pour avoir mes bagages»

«Arrivant du Canada il y a dix jours, je me suis dit, encore une fois,
qu'il fallait que je proteste auprès de l'aéroport pour sa désorganisation: un couloir qui n'en finit pas,
interrompu sur le parcours par une porte tournante qui se ferme pour laisser passer des passagers
qui embarquent sur un autre vol (mais qui a inventé ça?), une heure pour avoir ses bagages
dans la grande confusion d'un tapis roulant plaqué contre un mur ce qui oblige les passagers fatigués
par leur vol à s'agglutiner en grappes le long de ce tapis, et non autour comme partout ailleurs.»

«Les formalités de débarquement ont duré 1h30»

«Je me souviendrais longtemps encore, d'un débarquement d'avion avec les enfants dans les bras,
après 8h00 de vol et 1h30 d'attente aux formalités de police car... les agents étaient partis déjeuner tous ensemble,
laissant un unique guichet ouvert pour assurer le contrôle des passagers deux avions gros porteurs,
soit environ 700 passagers» Isabelle

«Le Terminal 2A est selon moi construit en dépit du bon sens»

«Le Terminal 2A est selon moi construit en dépit du bon sens: pas d'espace devant les comptoirs d'enregistrement,
un service de restauration honteux, avec des prix exorbitants et une mauvaise tenue stupéfiante
(sols sales, gobelets qui traînent sur les tables, éclairage misérable, sièges sans confort, déco inexistante etc.)
Dans la salle des bagages, les chariots sont au milieu des tapis roulants, si bien qu’il est impossible de circuler,
alors que dans les aéroports civilisés, les tapis à bagages sont construits en îlots,
ce qui permet de circuler autour (…)» Dominique